Alors la notion de plan de prévention intervient lorsqu’une entreprise sollicite une société extérieure sur son site pour réaliser des travaux. Il y a 2 cas de figure pour lesquels le plan de prévention est obligatoire : Si l’activité réalisée dure plus de 400 Heures sur 12 mois, ou si les travaux réalisés sont inclus dans la liste des travaux dangereux fixés par l’arrêté du 19 mars 1993.
Alors un plan prévention c’est un document d’identification et d’évaluation des risques professionnels, des risques liés à l’activité de la société intervenante, liés à l’activité et à l’environnement de travail de l’entreprise hôte, et surtout des risques liés à la co-activité entre les deux entreprises.
Le plan prévention facilite la communication entre les deux entreprises car il est réalisé d’un commun accord entre les deux parties, notamment lors de la visite d’inspection commune.
On se rend vite compte sur le terrain malgré le côté systématique de l’élaboration d’un plan de prévention, il n’est pas forcément évident de mettre en place les actions préventives sur le terrain, sur le chantier, et il n’est pas forcément évident non plus de transmettre les informations à tous les intervenants.
Alors plusieurs raisons à cela. Tout d’abord le plan de prévention, en général, c’est un document papier pas toujours complet et très souvent figée dans le temps. C’est à dire que si l’activité ou l’’environnement de travail évolue, le plan prévention n’est pas toujours mis à jour et les parties concernées ne sont pas forcément informées en temps réel.
Il faut savoir que l’INRS estime à environ 15% le nombre d’accidents mortels issus des travaux de co-activité notamment lors de l’intervention de sociétés extérieures sur site. Ce chiffre est important. Il montre donc les limites du plan de prévention à l’heure actuelle.
Alors dans ce contexte opérationnel, il peut devenir très intéressant, en effet, de digitaliser son plan de prévention. L’objectif est simple, c’est de centraliser l’information. Centraliser l’identification et l’évaluation des risques et centraliser surtout les mesures de prévention à mettre en place sur le chantier. L’outil digital permet alors de diffuser simplement le plan prévention à toutes les parties intéressées.
Le document devient alors un document vivant et évolutif qui peut être mis à jour en temps réel par la société extérieure ou par l’entreprise hôte. Et alors des alertes sont envoyées en temps réel à toutes les parties intéressées. On limite donc ainsi la perte d’informations,
C’est un gain de temps considérable, et surtout c’est un gage de qualité dans la gestion des risques sur le chantier.
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Sur le blog QHSE : Plan de prévention : à la poursuite du risque zéro ?