L’ESG, ça vient d’où ?
L’ESG tire son origine d’une prise de conscience progressive, dictée par le contexte d’un monde en évolution.
Souvent assimilé uniquement aux problématiques environnementales, le développement durable couvre un spectre beaucoup plus global.
L’ONU, en a adopté une définition qui restera la référence internationale :
« Répondre aux besoins du présent sans compromettre les besoins des générations futures ».
Pour cela, le sommet de Rio a identifié en 1992, trois piliers fondamentaux : environnemental, social et économique.
L’ESG aujourd’hui ?
Jusqu’à ce jour, le reporting extra-financier en Europe ciblait essentiellement des entreprises cotées.
Pour assumer leur responsabilité sociétale, de manière contrainte ou volontaire, elles ont pu s’appuyer par exemple sur :
- les objectifs de développement durable de l’ONU
- la norme ISO 26000
- des labels
En France, la loi PACTE a affirmé la nécessité pour les sociétés de prendre en considération ces enjeux.
Un cap important vient d’être franchi : Le 28 novembre dernier, le Conseil de l’Union Européenne a approuvé la directive dite CSRD qui va rendre obligatoire les rapports de durabilité des entreprises.
Ce reporting extra-financier, initié dès 2014, vient étayer la volonté de l’Europe d’être le premier continent neutre sur le plan climatique. Les rapports devront être attestés par des organismes tiers indépendants.
Qui peut porter l’ESG dans les organisations ?
Les directeurs administratifs et financiers semblent en première ligne.
Ils pourront utilement être épaulés par les responsables Qualité Sécurité Environnement.
En effet ces derniers sont rompus à l’usage d’outils de reporting et ils traitent déjà des sujets en lien direct avec la RSE et l’ESG : sécurité et qualité de vie au travail, gestion des déchets, gaz à effet de serre, …
Familier des analyses de risques et des plans d’actions, ils sont capables de juger les conséquences de l’activité de l’entreprise sur son environnement et inversement.
Une approche processus peut intervenir avec un pilote désigné, un engagement managérial affirmé de la direction et des services supports en ressources, notamment les systèmes d’informations.
Pourquoi un outil numérique pour piloter la politique RSE/ESG ?
La directive va imposer la production de nombreux indicateurs clés pré-définis et mis en forme. Des rapprochements, voire une convergence entre standards européens et internationaux peuvent aussi être utiles.
La qualité et la sincérité des informations produites sont essentielles.
Elles nécessitent un traitement transversal de très nombreuses données qui ne peuvent pas se satisfaire d’un tableur et d’un traitement de texte.
Une solution numérique est une aide précieuse, voire indispensable. En effet , la grande difficulté est de collecter les données , de les analyser et de les mettre en forme automatiquement.
Un outil dédié c’est aussi la possibilité de s’autoévaluer par rapport aux standards et de gérer sa politique RSE de manière collaborative et transversale.
Conclusion
En clair, l’ESG constitue donc des critères d’évaluation multiformes des politiques RSE. Concernant de plus en plus d’entreprises, elles devront être sincères, fiables et s’inscrire dans la durée.
L’avenir proche de l’ESG, c’est donc de se baser sur un référentiel commun, de le respecter, de le prouver, et de le faire savoir !